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Les outils de la contre attaque

En réponse à cette menace croissante, de nombreux outils ont commencé à se développer, par exemple, comme le projet « Stop Fake » en Ukraine, ou bien le site Décodex lancé par Le Monde en janvier 2018, permettant aux internautes de faire un « fact-checking », littéralement une « vérification des faits » de la fiabilité de tel ou tel site, selon un code couleur bien défini :

 
-rouge pour les sites diffusant régulièrement de fausses informations
 

-orange pour les sites dont la fiabilité ou la démarche est douteuse (sources peu mentionnées, démarche militante cachée, etc.) 
 

-bleu pour les sites parodiques

 

-aucune couleur spécifique pour les sites producteurs d’information

 

Ayant la capacité de reconnaître plus de 700 sites internet, l'outil Décodex à tout pour plaire et devenir l'arme anti-fake news par excellence. Mais Décodex soulève d'autres problèmes, peut être encore plus graves que les fake news. En effet, cet outil est à la fois juge et partie, c'est à dire qu'il nous présente un jugement sans que l'on sache si ce jugement à été réalisé par une source indépendante.(Le Monde) En sachant ceci, comment peut-on être surs que Décodex nous présente un avis 100 % objectif sur chaque site référencé ?

 

En clair, qui contrôle les contrôleurs ? Étant donné que ces outils ne sont pas assez fiables ou insuffisants, peut-on se tourner vers une riposte judiciaire pour régler le problème des fake news ?

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